MERCEDES-BENZ SPRINTER

La gamme du Mercedes Sprinter a longtemps été difficile à déchiffrer. Aujourd’hui, elle devient enfin plus lisible. En cause : Mercedes a décidé de la simplifier de manière radicale. Premier changement notable, la version à traction disparaît du catalogue. Elle entraînait avec elle les carrosseries L1 et L2, exclusivement proposées avec cette configuration. Résultat, seules trois longueurs de carrosseries demeurent disponibles en série. Les hauteurs H1 et H3 restent présentes, mais uniquement en option.

Cette décision entraîne la suppression du PTAC 3.0 tonnes, auparavant associé à la traction. Dorénavant, seul le PTAC 3.5 est proposé sur l’ensemble de la gamme. Cette configuration s’adresse aux utilisateurs ne possédant pas le permis poids lourd. Toutefois, la disparition de la traction présente deux conséquences. Premièrement, les versions concernées affichaient des charges utiles cohérentes, ce qui n’est plus toujours le cas en propulsion. Deuxièmement, une propulsion consomme davantage de carburant qu’une traction. C’est un fait. Il faudra composer avec.

Heureusement, les qualités fondamentales du Sprinter restent intactes. La position de conduite reste détendue, ce qui limite la fatigue sur les longs trajets. Le confort de suspension reste de haut niveau, même avec un chargement important. Le moteur offre un bon agrément, en ville comme sur route. Mercedes fournit également un équipement de série riche, qui renforce l’expérience à bord. Ceux qui souhaitent aller plus loin peuvent opter pour des packs d’options haut de gamme.

Autre point fort : la transmission 4×4 permanente. Elle améliore la motricité sur terrain difficile, tout en conservant un comportement sain. Cette option s’adresse particulièrement aux professionnels travaillant dans des conditions variées. Sur ce point, le Sprinter devance bon nombre de concurrents.

En somme, malgré une gamme réduite, le Mercedes Sprinter conserve ses atouts majeurs. Il reste un choix pertinent pour les utilisateurs en quête de confort, de fiabilité et de polyvalence, à condition d’accepter ses nouvelles limites.