CITROËN JUMPER

Citroën revoit la gamme du Jumper et en profite pour la simplifier nettement. La carrosserie L1H2 disparaît du catalogue. Désormais, les combinaisons entre carrosseries, PTAC et motorisations suivent une logique plus directe. Le constructeur limite aussi le choix des finitions. Deux versions seulement composent l’offre actuelle. La finition Worker disparaît du programme. En revanche, le pack Chantier reste disponible. Il inclut la motricité renforcée et la suspension arrière bilame. Son prix atteint 950 € HT.

Malgré ces coupes, le Jumper conserve ses atouts principaux. Il propose encore des charges utiles très élevées, souvent au sommet du segment. Sa zone de chargement bien pensée séduit toujours les professionnels. Son châssis rigoureux et ses moteurs diesel sobres renforcent cette image d’utilitaire fiable. Le moteur 2.2 BlueHDi, réparti en plusieurs puissances, assure un bon rendement et une consommation modérée.

Mais sur d’autres points, le Citroën Jumper accuse son âge. Il fait partie des rares grands fourgons à ne pas proposer de transmission automatique. Ses cousins le Peugeot Boxer et l’Opel Movano partagent ce défaut. La concurrence a depuis longtemps intégré ce type de boîte, y compris Fiat avec le Ducato. Cette absence devient difficile à ignorer.

La cabine vieillit aussi. Le design paraît daté, surtout face aux fourgons récemment restylés. Le volant ne se règle qu’en hauteur. Cela entraîne une position de conduite verticale peu adaptée à une longue journée de travail. L’ergonomie s’en ressent, même si les espaces de rangement restent nombreux et pratiques.

Citroën tente cependant de moderniser un peu son fourgon. Le Jumper gagne un écran central de 7 pouces. Ce nouvel affichage remplace l’ancien modèle de 5 pouces. Ce n’est pas révolutionnaire, mais cela améliore l’usage au quotidien. Une version restylée est attendue au printemps 2024. Elle devrait apporter de vraies nouveautés, tant en matière de design que d’équipements.