PEUGEOT BOXER

Ce qui s’applique au Jumper et au Movano vaut aussi pour le Peugeot Boxer. Ces trois grands fourgons partagent la même base technique. Ils sortent du même moule, sans surprise ni réelle différence. Mieux vaut donc commencer par les points faibles, récurrents chez les trois modèles. Dans un premier temps, Peugeot ne propose toujours pas de boîte automatique. Dans ce segment, c’est devenu une exception. Ensuite, l’habitacle commence à dater sérieusement. Le volant ne se règle qu’en hauteur. Cette limitation pénalise donc la position de conduite, qui reste trop étriquée. Le design intérieur, lui aussi, sent le passé.

Heureusement, quelques améliorations récentes méritent d’être saluées. Le nouvel écran tactile de 7 pouces en finition Asphalt Connect fait bien meilleure impression que l’ancien modèle. Ce dernier, limité à 5 pouces, ne répondait plus aux standards actuels. Le système d’infodivertissement actuel permet de rester compétitif face à la concurrence plus jeune. Sur les éléments essentiels, le Boxer reste solide. Son comportement routier inspire confiance, même chargé. Sa capacité d’emport figure toujours parmi les meilleures du marché.

La gamme, elle, a été nettement simplifiée. Peugeot suit ici la même logique que Citroën et Opel. Même structure, même offre. Les trois marques divisent leurs gammes en deux finitions bien équipées. Sept carrosseries sont disponibles depuis la suppression de la version L1H2. Chaque configuration reprend les mêmes moteurs et les mêmes PTAC. On assiste donc à un vrai copier-coller entre les labels. À équipements égaux, le Movano reste donc le plus abordable. Le Peugeot Boxer et le Jumper s’alignent parfaitement sur les prix.

En conclusion, malgré une cabine dépassée et l’absence de boîte automatique, le Boxer tient toujours son rang. Il séduit avec des moteurs sobres, un comportement rigoureux et des charges utiles généreuses. En attendant le restylage prévu pour le printemps 2024, il reste une option fiable pour les pros.