Les véhicules utilitaires en France : un parc encore très diesel, mais moins mobile

En 2025, la France compte 6,5 millions de véhicules utilitaires légers (VUL), soit une légère hausse de 0,3 % sur un an.
Derrière cette stabilité se cachent des évolutions notables : les distances parcourues continuent de diminuer et le diesel reste ultra-majoritaire, malgré les politiques publiques visant à en limiter l’usage.

Un parc récent mais peu écologique

Plus de la moitié des VUL (52,5 %) ont moins de dix ans, signe d’un renouvellement soutenu par les entreprises.
Pourtant, la transition énergétique reste timide : 92,4 % roulent encore au diesel, 4,7 % à l’essence et seulement 3 % utilisent une motorisation alternative (électrique, hybride ou gaz).
L’électrique progresse doucement, atteignant 1,9 % du parc début 2025.

Camionnettes dominantes:

Les camionnettes représentent 78,2 % du parc, loin devant les dérivés de voitures particulières (11,2 %) et les fourgons.
Les zones à faibles émissions (ZFE) influencent encore la composition du parc : 58,9 % des utilitaires sont classés Crit’Air 2, tandis que les modèles plus polluants reculent à 17,7 %.

Un outil de travail avant tout

Plus d’un VUL sur deux (51,7 %) appartient à des professionnels, principalement dans la construction (27,2 %) et le commerce (14,5 %).
Les entreprises de transport ne représentent que 5 %, leurs besoins étant tournés vers les véhicules lourds.

Des utilitaires moins roulants

Les kilomètres parcourus reculent pour la troisième année consécutive :

• –0,9 % en 2024, après –2,4 % en 2023,
• avec une moyenne annuelle de 13 100 km par véhicule, soit 8 % de moins qu’avant le Covid.

Entre coûts du carburant, optimisation logistique et télétravail, les utilitaire français roulent moins, mais restent indispenables à l’économie locale.

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