ISUZU SERIE N

Difficile de commencer autrement : la version Adaptor de l’Isuzu Série N a disparu du catalogue. Elle emporte avec elle un atout majeur, la suspension avant indépendante à double triangulation. Cette configuration offrait un confort supérieur sur route. Elle laissait place à une conduite plus fluide, bien mieux adaptée aux usages routiers que l’essieu rigide présent désormais sur toutes les versions restantes. Dommage, il faut faire sans.

La gamme actuelle se montre simple à comprendre. On retrouve uniquement la version simple cabine. Elle se décline en deux empattements et deux largeurs de cabine. C’est tout. En comparaison, le M21 affiche pas moins de douze déclinaisons disponibles. L’Isuzu Série N joue donc la carte de la simplicité.

En contrepartie, ce petit camion reste intéressant pour ses longueurs carrossables généreuses. Les professionnels y trouvent de vraies possibilités d’adaptation selon les besoins. Cependant, cette force a ses limites. Comme souvent avec des châssis allongés, la charge utile reste limitée. Pour transporter plus, il faut passer à une version nécessitant le permis poids lourd.

Sous le capot, le Série N embarque un moteur diesel robuste. Il développe 150 chevaux et s’adapte aux exigences des usages intensifs. Pour ceux qui préfèrent l’automatique, il existe une option boîte robotisée à cinq rapports. Ce système, nommé NEES 2, utilise un coupleur hydraulique qui améliore le confort de conduite.

Globalement, le Série N conserve des qualités appréciées chez les artisans. Il permet des aménagements personnalisés grâce à ses longueurs utiles. Le moteur diesel reste fiable et puissant. Et la boîte automatique facilite la vie en milieu urbain ou lors des longs trajets. Toutefois, ses charges utiles limitées freinent certains usages.

En résumé, le Série N continue d’exister, mais avec une offre réduite. Il répond bien aux besoins basiques, mais ne remplace pas entièrement l’ancienne version Adaptor. Il faudra adapter ses attentes ou envisager des modèles plus complets si les contraintes de charge deviennent trop fortes.