Malgré une offre en plein essor, les ventes de véhicules utilitaires légers (VUL) électriques stagnent en Europe. L’ACEA alerte : sans adaptation des politiques, les objectifs climatiques de 2030 resteront inatteignables.

Pilier de la logistique européenne (860 milliards d’euros d’activité en 2023), le VUL peine à passer à l’électrique. Le marché, déjà affaibli depuis la pandémie, reste en recul : 1,59 million d’immatriculations en 2024, soit -9 % par rapport à 2019, et une production en baisse constante.

L’offre s’est pourtant multipliée : 76 modèles électriques en 2025 contre 14 en 2019. Les ventes progressent (9,5 % du marché), mais bien trop lentement. Pour respecter la baisse de 15 % des émissions prévue d’ici 2029, la part de marché devrait déjà atteindre 15–20 %. Quant à la réduction de 50 % visée pour 2030, elle semble hors de portée.

Trois freins principaux bloquent la transition :

  1. Bornes de recharge insuffisantes, notamment pour la recharge nocturne des flottes.
  2. Coûts encore trop élevés, avec un TCO incertain selon les pays et le prix de l’électricité.
  3. Contraintes réglementaires, certaines versions électriques dépassant le seuil de 3,5 t et passant dans la catégorie poids lourds.

Face à cette impasse, l’ACEA propose d’assouplir les objectifs : ramener la cible 2030 à -30 / -35 % et valoriser les carburants renouvelables ou les vans zéro émission via des crédits spécifiques.

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