Le constructeur japonais l’épure, sa gamme, avant de la renouveler. Premier sacrifié, le pick-up Navara quitte l’Europe, où il n’est plus fabriqué. Les productions sorties d’usines situées ailleurs dans le monde ne seront pas importées dans nos contrées.
Une gamme repensée et tournée vers l’avenir
La fourgonnette électrique e-NV200 arrive elle aussi au terme de sa carrière. La place, en revanche, ne sera pas laissée vacante. Elle sera occupée par la variante électrique de la nouvelle entrante baptisée Townstar. C’est, de fait, la grande nouveauté de cette rentrée pour Nissan, au demeurant attendue. La fourgonnette Townstar n’est autre que le clone du Renault Kangoo Van, duquel elle ne diffère guère sur l’essentiel. Le précédent NV250 basé sur le précédent Kangoo part au musée, faut-il le préciser ? En parallèle, le fourgon NV300 répond désormais à l’appellation Primastar, et par la même occasion repasse sur la planche à dessin. Enfin, ne dites plus NV400, mais Interstar pour le grand fourgon cousin germain du Renault Master.
Dernier point, les gammes des trois utilitaires badgés Nissan n’étaient pas définies au moment où nous rédigions ces lignes, début octobre. Pour cette raison, le Townstar, le Primastar et l’Insterstar ne figurent pas dans le guide d’achat annuel qui suit. Les gammes en question seront passées en revue dans notre prochaine édition.
Townstar : sans diesel
Voici le second clone du Kangoo Van. Un clone à l’identique, contrairement au Mercedes Citan, qui prend quelques libertés vis à vis de sa matrice. Hormis les questions d’ordre esthétique, limitées à la calandre pour l’essentiel, c’est du pareil au même, traité de la cabine inclus. Nissan appose son logo sur le volant, et c’est à peu près tout.
Différences il y a, pour autant, et elles sont nombreuses. Primo, le Townstar est privé du système dit Sésame ouvre toi cher au Kangoo Van, marqué par l’absence de montant central côté droit. La fourgonnette Nissan s’en tient aux fondamentaux, riche de ses deux montants centraux et de sa cloison de séparation pleine. Le constructeur donne 800 kg pour la charge utile maximale, dont acte. Secundo, le Townstar ne carbure pas au gazole. C’est osé s’agissant d’un utilitaire commercialisé en France, mais cela peut se justifier par les temps qui courent. Nissan entend tout miser sur la version électrique du Townstar, laquelle expédie au cimetière le e-NV200 comme mentionné plus haut. Electromoteur de 122 ch, batterie de 44 kWh et autonomie maximale en cycle mixte de 285 km, voilà pour la fiche signalétique succinctement résumée. La guêpe n’est pas folle. Nissan maintient au catalogue une motorisation thermique, à savoir le bloc essence 1.3 TCe de 130 ch. « Star de la ville » où le diesel sera bientôt banni, l’appellation n’est pas usurpée… Tertio, le Townstar recevra des équipements refusés au Kangoo Van. Les caméras périphériques, au nombre de quatre, sont du lot.
Primastar : restylage en prime
Le fourgon de classe intermédiaire siglé Nissan reprend son nom d’avant. D’avant le NV300, donc. Au passage, ledit fourgon moyen subit le restylage de mi-carrière de rigueur, au même titre que le Renault Trafic sa matrice. Et comme le Trafic, le Primastar, puisque c’est de lui dont il s’agit, convertit son offre moteurs à la norme Euro 6d pleine. Où l’on devrait retrouver les déclinaisons de 110, 130, 150 et 170 ch du 4 cylindres diesel 2.0 Blue dCi, sauf si Nissan décide de se passer des services de l’une ou l’autre de ces quatre motorisations. A suivre.
Interstar : fidèle au maître
Le NV400 n’est plus, mais en la circonstance, seule l’appellation change. Encore que… Renault pourrait bien modifier l’offre moteurs du Master, matrice de l’Interstar, au moment de passer à la norme Euro 6d pleine, possible opération que nous ne pouvions vérifier début octobre en l’absence des documents ad-hoc. A suivre, quitte à nous répéter.
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