Deux capacités de batteries de traction = deux rayons d’action. C’est ce que propose le Mercedes eSprinter branché sur le secteur, lequel profite des bienfaits de trois ou quatre batteries, au choix. C’est le mot. Avec ce fourgon électrique, en effet, il faut faire le choix entre charge utile et autonomie. Avec les trois batteries de 41 kWh, on transporte à peine moins d’une tonne mais on ne va pas loin. Avec les quatre batteries de 55 kWh, le rayon d’action s’étend mais la charge utile est en chute libre. Voilà le topo. L’électromoteur de 116 ch entraîne les roues avant, utile précision.
Pour le reste, le Mercedes eSprinter se voit accorder trois modes de conduite, dont le mode E+ destiné à réduire la puissance et le couple de 30 % histoire d’allonger le rayon d’action si nécessaire. Le freinage régénératif, de même, se module selon quatre modes via des palettes au volant. Toutes choses qui, au final, justifient des prix élevés. Avec un équipement de série plus complet, ce serait encore mieux. A part ça, la conduite du Sprinter est tout ce qu’on veut sauf une « purge ». Relances énergiques, voies rapides abordées à la bonne allure, direction parfaitement calibrée douce et précise, amortissement en mode tapis roulant… Tout va bien. Au final, Mercedes signe ici un utilitaire électrique convaincant, à condition d’accepter le compromis entre autonomie et charge utile.






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