Le Ducato détient toujours le record dans le secteur des gros porteurs électriques. Jugez en. Six carrosseries, de la L2H2 à la L4H3 pour des volumes utiles allant de 10 à 17 m3 : aucun concurrent du spécimen n’en propose autant. Pas même le Ford Transit 2T « watté » débarqué sur le marché après le Fiat E-Ducato. Ce n’est pas tout. Les six carrosseries précitées peuvent profiter, au choix, des bienfaits de deux packs de batteries de traction (47 ou 79 kWh). Les résultats sont sans surprise : charge utile élevée et rayon d’action limité pour le premier, et l’exact inverse pour le second. Le propulseur électrique ainsi alimenté libère 122 ch en mesure de relancer le véhicule sans se faire prier. Attention, la vitesse maximale est limitée à 100 km/h. Cela peut donc surprendre. Le freinage régénératif se module, autre qualité à retenir.

A bord, le Fiat E-Ducato échappe à l’invasion techno « subie » par son semblable carburant au gazole. Pour preuve, l’autonomie restante s’affiche sur un écran dédié situé à l’extrémité gauche de la planche de bord. A l’occasion d’un essai poussé, la suspension nous a paru moins filtrante que ce qu’offrent les Ducato thermiques en ces matières. Le E-Ducato incarne donc l’ambition de Fiat de rester leader sur le marché des utilitaires électriques grand volume.

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